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équitation pro

Coaching en préparation mentale

« Ce n’est pas parce que le mental ne se voit pas qu’il ne se prépare pas »

La préparation mentale fait partie des paramètres que tous les sportifs de hauts niveau ont intégré. Bien que de plus en plus de cavalier y fassent appel, c’est encore peu développé et encore moins dans les sports canins. Pourtant les animaux sont des éponges émotionnelle, de nombreux problèmes peuvent en découler.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Comme son nom l’indique, la préparation mentale c’est s’entraîner en amont des épreuves sportives, de la saison, à mieux gérer son esprit (stress, pensées parasites, ruminations...).


Pour cela, je vous propose une approche pédagogique à travers un accompagnement personnalisé et adapté à vos objectifs. Vous apprendrez à mieux vous connaître et à créer votre boîte à outil afin d’être autonome.

 

Les outils que je vous propose sont basés sur :

  • la respiration ;

  • le dialogue interne ;

  • la visualisation ;

  • la relaxation.

COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE ?

Après une première séance dédiée aux explications, à la définition de vos objectifs et à des
exercices pratiques de respiration, nous définirons ensemble un programme d’entraînement
personnel comprenant une à deux séances par mois et des exercices pratiques.


Ensuite deux possibilités :

  • Vous avez un objectif précis et besoin seulement d’un coup de pouce ponctuel et/ou vous préférez un accompagnement sans engagement. Vous pouvez opter pour les séances à l’unité.

  • Vous avez un objectif qui relève d’une réaction inadaptée à une situation de stress précise. Dans ce cas, 5 séances individuelles peuvent suffirent, à raison d’une séance par semaine (ou tous les 15 jours) et de l’entraînement personnel entre-temps. Je vous propose donc un pack de 5 séances.

Une séance dure environ 1h et comportera toujours un point sur la période écoulée depuis la séance précédente. Ensuite, une explication théorique de l'outil proposé, la mise en pratique et un bilan de fin de séance vous seront proposés. Ce dernier comprendra l'explication des exercices d'entrainements à faire au quotidien.

DANS QUEL CAS CONSULTER ?

Pour qui ?
La préparation mentale s’adresse à tout le monde, quelque soit son âge et sa pratique. Cependant, j’ai choisi d’orienter mon accompagnement vers les couples animaux/gardiens. Par conséquent, je propose mes services aux cavaliers, aux maîtres-chiens mais aussi à tout autre binôme, quelque soit leur pratique sportive (loisirs ou compétition, cso, equi-feel, cce, ring, agility, campagne, pistage...).

 

Pour quoi ?
Pour améliorer vos performances et/ou des problématiques telles que :

  • Les fautes que vous faîtes en concours mais pas à l’entraînement ;

  • Les heures à tourner dans votre lit la veille des concours ;

  • Les tensions musculaires, la boule au ventre... ;

  • Les phases d’apnées pendant les épreuves ;

  • ou tout autre chose.

 

L’idée est de vous permettre d’optimiser vos ressources physiques et psychiques afin d’atteindre votre plein potentiel. Autant que possible, vous aider à vous libérer de certains désagréments.

En savoir plus

QU'EST-CE QUE LE STRESS

Le Dr Hans Selye a défini le stress comme « l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement ».


Le stress dont nous sommes si nombreux à nous plaindre est en fait une réaction de survie.
Un ensemble de mécanismes complexes qui s’est perfectionné durant des milliers d’années. On distingue un axe rapide et un axe lent. Ce dernier est une réaction d’endurance qui peut, si elle dure trop longtemps, épuiser l’organisme voir mener au burn out.

Dans le langage courant, nous utilisons uniquement le mot stress. Dans les faits, c’est souvent pour parler du mauvais stress. Or, il est important d’apprendre à distinguer ce dernier (ou distress (détresse en anglais)) du stress positif (ou eustress). Le premier nous fait perdre nos moyens, le second va nous offrir les ressources nécessaires pour relever un défi.

Si vous chercher sur internet, vous trouverez de nombreuses études soulignant l’impact positif des animaux sur le stress humain ou sur notre stress (diminution du rythme cardiaque, système immunitaire renforcé, diminution du risque d’allergie…), aucune sur un impact négatif (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en a pas).

Par contre il existe de nombreuses études sur les effets que les animaux ont sur le stress humain, ainsi que sur le stress en compétition chez l’homme, mais très peu sur l’impact du stress de l’homme sur l’animal et sur le stress en compétition chez l’animal.

Voici un exemple concernant les chiens :

Étude de l’université de Linköping, publiée en 2019 et intitulée «les niveaux de stress à long terme sont synchronisés chez les chiens et leurs propriétaires» (Cliquez ici pour voir l‘étude complète).

Cette étude s’appuie sur la mesure du taux de cortisol capillaire (HCC) chez 58 couples chien-humain. Les résultats montrent un lien entre le taux de cortisol du maître et du chien. Il est précisé que le niveau d’activité des chiens et le nombre de séance d’entraînement par semaine n’ont pas d’effet sur le HCC des chiens, ce qui montre que ce niveau n’est pas lié à l’activité physique générale. Alors que les traits de personnalité humaine (optimisme, pessimisme, conscience de soi et ouverture d’esprit) ont un impact significatif sur le HCC des chiens. L’étude suggère que les chiens reflètent dans une large mesure le niveau de stress de leurs propriétaires.

Un exemple concernant les chevaux :

Marie Peeters a réalisé sa thèse de doctorat à l’université de Liège sur l’évaluation du niveau de stress du cheval en compétition et en milieu hospitalier (Cliquez ici pour voir l‘étude complète).

Lors des compétitions, elle a mesuré le taux de cortisol salivaire chez des chevaux et leurs cavaliers à différents temps : au repos, lors de l’entrée en piste puis à intervalle de 20 min après le parcours. Elle a ensuite mis les taux relevés en corrélation avec leurs résultats et a constaté que les meilleures performances ont été obtenues chez les cavaliers dont le taux de cortisol était les plus faibles. L’inverse a été observé chez les chevaux. Sa conclusion sur cette partie de sa thèse est :

« Nous montrons que, à tout le moins dans le cadre de la compétition suivie lors de notre étude, les chevaux demeurent dans les limites d’un stress positif qualifié de « eustress », tandis que les cavaliers tendent en revanche à tomber dans le « distress », soit une anxiété néfaste à la performance ».

 

Ces différents éléments prouvent qu’il y a bien un effet du stress humain sur celui de l’animal. Dans le cas des chiens, et bien que je n’ai pas trouvé d’étude équivalente pour les chevaux, il semble probable que ce soit le cas aussi, d’autant qu’il est prouvé que tout comme les chiens, les chevaux sont capables d’identifier l’odeur du stress. On peut voir également que le stress a bien un impact sur les performances et que sur ce point, les humains sont plus en « distress » que les chevaux.

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