Chaque début d’année, la tradition des bonnes résolutions refait surface. Mais d’où vient cette habitude ? Est-elle toujours d’actualité ou est-elle devenue dépassée ?
Origines des bonnes résolutions
Cette pratique remonte à l’Antiquité. Les Babyloniens, il y a plus de 4 000 ans, faisaient des promesses à leurs dieux au début de chaque année pour s’assurer une bonne récolte. Plus tard, les Romains dédiaient le mois de janvier au dieu Janus, symbole des transitions et des nouveaux départs. Aujourd’hui, ces promesses ont évolué en "bonnes résolutions", souvent centrées sur le bien-être personnel et les objectifs de vie.
Pourquoi cette tradition semble moins populaire aujourd’hui ?
Avec le temps, les résolutions du Nouvel An ont gagné une réputation de promesses vite abandonnées. Pourtant, le passage à une nouvelle année reste un moment clé : les jours les plus courts commencent à rallonger, la nature amorce un cycle de renouveau, et l’hiver invite à l’introspection. C’est une période idéale pour faire le point, laisser partir ce qui ne nous convient plus et se projeter vers ce que l’on souhaite accueillir dans nos vies.
Le pouvoir du tableau de visualisation
Depuis trois ans, j’ai adopté une pratique personnelle qui fonctionne bien : je réalise un tableau (ou plutôt une feuille A4) où j’inscris et dessine mes rêves et objectifs pour l’année à venir. Cette méthode s’inspire du concept de visualisation positive, utilisé en développement personnel et même en préparation mentale chez les sportifs. Voir ses objectifs chaque jour permet de garder le cap et de conditionner son cerveau à les concrétiser.
Les neurosciences confirment que notre cerveau ne fait pas de grande différence entre un événement réellement vécu et un événement intensément imaginé. Une étude de l’Université de Harvard a montré que la simple visualisation d’un mouvement active les mêmes circuits neuronaux que l’action elle-même. En d’autres termes, rêver de nos projets et les voir sous forme de tableau stimule notre motivation et nous pousse à agir.
Mais la visualisation ne suffit pas…
Comme le dit le dicton : Aide-toi, et le ciel t’aidera. Avoir des intentions positives et un joli tableau de rêves, c’est bien, mais agir dans la matière, c’est essentiel. Avant d’avancer, il est aussi utile de regarder le chemin parcouru :
✔ Quels schémas avez-vous répétés en 2024 et aimeriez-vous éviter ?
✔ Quels blocages vous empêchent d’atteindre vos objectifs ?
Parfois, nous savons ce que nous voulons, mais quelque chose nous retient. Vous est-il déjà arrivé d’avoir mille idées en tête, mais de rester blotti sous la couette sans réussir à passer à l’action ? Ou au contraire, d’être plein d’énergie, d’entreprendre plein de choses, mais sans réelle direction ni résultat concret ?
Ce phénomène peut s’expliquer par le fonctionnement du cerveau et du système nerveux. Notre cerveau rationnel (néocortex) est souvent en conflit avec notre cerveau émotionnel (système limbique), qui est lié à nos souvenirs et nos peurs. Si un projet réveille des craintes inconscientes (échec, rejet, changement trop brutal…), notre corps peut réagir en mode “freinage”, ce qui explique ces blocages.
Comment dépasser ces blocages ?
Quand notre esprit est prêt mais que notre corps freine, ou inversement, il peut être utile d’explorer des approches qui rééquilibrent ces désalignements. La kinésiologie, par exemple, permet d’identifier et de libérer ces blocages, qu’ils soient ancrés dans la tête, le cœur ou le corps.
Alors, en ce début d’année, pourquoi ne pas oser tester une nouvelle approche pour avancer plus sereinement vers vos objectifs ?
Et vous, avez-vous pris le temps de regarder votre évolution en 2024 ? Avez-vous déjà expérimenté des outils comme la visualisation ou la kinésiologie pour vous accompagner ? Partagez vos expériences en commentaire !
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